jeudi 28 juillet 2011

Un p'tit tour

et puis s'en va.

Partie quelques jours à Paris.

A bientot !





Pull / Galeries Lafayette
Slim / H&M
Chaussures / André
Sac / H&M

mercredi 27 juillet 2011

Un peu de confiture






Voilà pas mal de temps que j'avais abandonné ma petite page culture. Mais vu le temps actuel, dur dur de vous proposer quoique ce soit.

Le mercredi, ce sera donc la page culture. Oui oui oui.

Mais je vais essayer de la faire le plus vaste possible: livre, groupe, article d'un magazine, actualité, ... J'imagine que ça va en barber certain(e)s, mais la lecture et la musique sont parties intégrantes de ma vie, je ne peux pas passer à côté.

Aujourd'hui, le dernier livre que j'ai lu: Crains le pire de Linwood Barclay.

L'homme me l'a offert pour mon anniversaire et l'a eu chez France Loisirs.

Si vous avez lu le synopsis, vous voyez un peu le style de roman. Un peu tordu, un peu psychologique, un peu policier, bref, le genre de chose que j'aime beaucoup.

J'ai très vite trouvé le style de roman que j'aime. Le français en première m'a beaucoup aidée sur ce point. Si j'ai adoré Zola, (que j'ai quand même parfois lu en diagonale, mais comme c'est pour tout le monde pareil, j'allais pas le préciser) en revanche, j'ai lu Rousseau avec un couteau sous la gorge. Bon, je le reconnais, j'ai lu cinquante pages avant de lire une page toutes les dix, pour suivre le fil. C'était suffisant. L'idée du "je suis né gentil, j'ai fini méchant à cause des autres", j'ai un peu de mal.

De même que Candide de Voltaire. Heureusement que le livre était petit et qu'il m'a fait rire. Ma seule envie était de rentrer dans le livre, de lui foutre trois tartes et de lui dire de réfléchir. Ca arrive à tout le monde ça non ?! Si ce n'est pas dans un livre, c'est au moins dans un film. (Qui n'a pas eu envie de rentrer dans Twilight arracher la chemise d'Edward et de lui rouler des galoches à tout va ? Comment ça pas vous ?! Non, bah euh, ... Moi non plus hein...)

Enfin, les quiproquos. Oh lala. Façon l'Avare de Molière. Comme ci avant, ma seule envie est qu'on avance. Je sais très bien qu'à l'époque, c'était différent, le style était beaucoup apprécié. Je suis allée voir Rigoletto de Verdi. Gilda met trois plombes à mourir. On appelle ça un dernier soupir. Je peux vous dire qu'elle, elle en a du souffle pour chanter trois heures en agonisant. Vous pouvez le voir en cliquant ici d'ailleurs.

En définitive, je crois que je ne supporte pas ce qui est lent. J'aime ce qui est clair, précis, et va droit au but. Je dis d'ailleurs assez souvent "Fais comme l'OM, droit au but". (honte honte).


Pour en revenir à Crains le pire, j'ai mis pas mal de temps à le lire, pour la simple et bonne raison que je manquais de temps et d'énergie, et que s'il y a bien quelque chose que je déteste, c'est lire un livre par dessus la jambe. Lire cinq pages chaque soir, piquer du nez et devoir les relire le lendemain parce qu'on les a zappé.

Après avoir lu une centaine de pages couci couça, j'ai ensuite fini par le dévorer en deux nuits.

Sans rien vous en dévoiler, je vais essayer de vous donner envie de le lire. C'est un peu le but non ?

Une très bonne intrigue de base: la disparition d'une fille. Fugue ? Kidnapping ? Meurtre ? Le mystère reste entier jusqu'aux derniers chapitres du livre.

Ici, pas de blabla, il y a tout au long du livre de nombreux rebondissements et, dans les rares moments de répits, chaque phrase, chaque action a son importance, bien qu'on ne le saisisse qu'en dernier lieu.

Chaque page m'a transportée. Je réfléchissais à la tournure que prenais les choses, à ce qu'il fallait faire, et je lisais frénétiquement. Ce lire est bel et bien un bon thriller, pour ceux qui aiment les intrigues bien ficelées, ce bouquin est fait pour vous.

Voici différents commentaires que j'ai pu trouver sur la toile:

« Linwood Barclay nous tient en haleine avec des rebondissements en cascades, et un dénouement absolument incroyable. [...]
Il est temps de sortir et de découvrir ce grand auteur
. »
Lisa Gardner, auteur de "Sauver sa peau".


« On suit avec fièvre cette enquête au rythme haletant : de chapitre en chapitre, Linwood Barclay nous captive et fait monter le suspense. On avait prévu de ne lire qu'un ou deux chapitres avant de dormir… mais on ne peut plus s'arrêter. […] Pour quitter pendant quelques jours notre routine quotidienne, et nous plonger complètement dans une enquête, pleine de rebondissements et de suspense, "Crains le pire" est vraiment parfait. »
Sandrine Frappa, une lectrice.


« "Crains le pire" est diablement exquis. La profondeur psychologique du personnage principal, les petits détails de l'histoire, la pertinence de la trame, la morale qu'on en tire, les relations adolescents/parents font de ce roman un vrai délice à lire. Le lecteur est jusqu'à la dernière page dépendant des tournures que prend l'histoire. Soyez rassurés, ouvrez ce livre et surtout n'ayez pas peur... de craindre le pire. »
Fanny Reina, une lectrice.




Quant à l'auteur, je vous fais vite fait une petite bio express (vous avez compris que j'aime ce qi va vite), traduite depuis son site officielle par bibi alias Ze Bi-lin-gu-a-geuh.





Enfant, Sieur Linwood déménage de son amérique natale, direction le pays des caribou, et plus précisément Toronto. Dès ses 22 ans, il commence à écrire dans des journaux, en parallère de comics et autres livres, jusqu'en 2008 où il se lance tout entier dans l'écriture. Ses livres sont des best sellers traduits et vendus dans plusieurs pays.

mardi 26 juillet 2011

Back to basic


Dans les "questions du samedi", Coline abordait le dur problème du shopping compulsif.

Problème que beaucoup d'entre nous rencontrent d'ailleurs non ?

Personnellement, j'ai eu plusieurs lubies. D'abord les ceintures, quand j'étais en fin de collège. J'en achetais beaucoup, en comparaison de mon âge et de mes moyens (inexistants) bien sûr. Et forcément, de la mode du début 2000, on n'a rien gardé. Encore heureux.

Puis les petites culottes. J'ai fini par en avoir 90 environ. Du grand n'importe quoi aussi. J'aurais pu faire Stalingrad, j'aurais toujours été propre. Si si.

Enfin, avec la fac, l'augmentation de mon train de vie (manger plus de pâtes pour acheter plus), j'en suis venue aux sacs, aux chaussures et aux Tee shirt. Du délire. On se rend toujours compte qu'on a trop de choses, mais, au final, il vous manque toujours quelque chose, et on n'a "jamais rien à se mettre".

Pour ma part, il me manque surtout des basiques. Je n'ai acheté mon premier tee shirt blanc que l'année dernière. Je suis plutôt une habituée des rayures, des motifs, des dessins, etc... que des basiques intemporels. Résultats je me retrouve avec une petite dizaine de tee shirt unis, contre au moins quarante écossais / rayés / étoilés / dessinés / ....

Même si je les adore, avouons que ce n'est pas ce qui se porte le plus facilement du monde.

Moi, je suis une acheteuse compulsive. Pendant très longtemps j'ai été incapable de rentrer dans un magasin et d'en sortir les mains vides. Surtout quand il n'y a personne dans le magasin et une vendeuse qui vous suit à la trace. Je me sens ultra mal à l'aise de sortir les mains vides, comme si je culpabilisais pour la pauvre vendeuse; comme si mon achat de 3€ allait égayer sa journée et lui permettre de vivre. Vraiment, j'ai une empathie folle. Enfin empathie, empathie, envers qui, puisque la vendeuse s'en bat la mirette de mon achat.

Ensuite, et Coline l'explique très bien, l'ennui. A Montréal, j'ai très peu d'heures de cours. Additionnées à mon travail, on doit tourner autour d'une vingtaine d'heures par semaine. L'ennui. Je dois être une des rares à vouloir avoir plus d'heures de cours je crois. L'an prochain, j'en aurais neuf par semaines. Va vraiment falloir trouver quelque chose à faire.


Quand je m'ennuyais donc, j'allais en ville. Le tout me prenais deux heures, voir trois ou quatre si j'avais un peu de tunes. C'est toujours ça à prendre, plutôt que de rester chez soi à regarder des séries.

Enfin la déprime. Le stress. Je me souviens de sorties d'exam, où, sûre de m'être plantée, je me ruais chez H&M pour trouver une bricole qui me ferait me sentir mieux. Alors oui ça marchait très bien, pour le temps que me prenais l'achat, plus quelques petites minutes après. Mais ensuite, l'achat restait dans le sac pendant une semaine, je n'y jetais plus un oeil.


Et la déprime revenait aussi vite qu'elle était partie.

Enfin, pour moi, internet a tout changé. Depuis que j'ai découvert ebay, etsy, asos and co, en un clique j'ai acheté. L'impression de n'avoir rien dépensé, puisqu'il a suffit de cliquer. Pas d'argent échanger, rien.


Je ne comte plus non plus les fringues achetées et qui, finalement, ne vont pas. On fait certes de bonnes affaires, mais on se retrouve aussi avec un paquet de choses inutiles ou qui ne vont pas du tout.

Je me souviens d'un matin, où, Manon (
de (madein)faro), me dit qu'il y a des soldes de fou chez Monshowroom, et que je me retrouve à commander une paire de bottes et deux combinaisons à sept heures du mat'.

Pathétique.

Résultat, je me retrouve avec des dizaines de choses qui ne me vont pas, et je vends, je vends, je vends. D'ailleurs, n'hésitez pas à aller sur ma page facebook.

Bref, tout ça pour dire que maintenant, j'essaye de me trouver des basiques, des choses qui m'iront, qui iront avec tout et qui sont intemporelles.


Comme là, un flare Zara, des bottes Zara (que je revends car après uen journée j'ai compris que je m'étais foirée de taille), un débardeur blanc et une veste en jean Wrangler. Point final.







Payes ta tête avec le soleil dans les yeux



lundi 25 juillet 2011

Wedding



Ce week end, c'était le mariage d'Emeline et Nico.

Je m'y étais préparée depuis presque un an, autant qu'eux quoi.

Je vous avais montré plusieurs robes. J'allais jeter mon dévolu sur la rouge, quand la mère de la mariée m'a dit "Si j'étais toi, j'éviterais le rouge". Sentant le scoop, je titille un peu tout le monde, pour comprendre que les demoiselles d'honneur seront en rouge. Bon.

J'avais pu apprécier la Zara à Montréal. Prête à l'acheter, je fais les Zara de mon coin (deux sur 50 bornes), pour m'entendre dire que "la collection Woman, on l'a fait pas". Arf !

Il a alors fallu trouver quelque chose. Impossible. Kookai, Promod et tous les autres, rien.

Mais, le 23 juin, devant mon ordinateur à consulter les soldes sur l'e-shop Zara. Bam la robe !

Seule restait la taille M. Même si elle était soldée de 149€ à 79€, cela reste toujours un pari.

Pari réussi, puisqu'elle était formidable.

Sauf qu'il a fallu trouver un soutien gorge invisible, puisque la robe est décolletée et que les bretelles sont assez spéciales.

A l'approche du mariage, je me mets en quête d'une pochette, trouvée chez Zara. J'espèrais avoir la peau plus bronzée, mais mauvais temps oblige, je suis restée semie blanche comme un c.. et impossible de faire des UV grâce à l'amour fou qu'une araignée a eu pour moi (vingt cinq piqures en trois nuits. Qui dit mieux ?). Quant à l'autobronzant, je ne suis pas assez douée.

Enfin les chaussures. J'étais partie sur un escarpin Zara noir, à talons relativement bas (5cm) pour pouvoir danser toute la nuit. Malheureusement, comme Zara a tendance à penser que toute une chacune dispose de jambes d'1m30, même avec ces talons je marchais sur la robe. Là, c'était l'angoisse (si si). Une heure avant la cérémonie, pas de chaussures à me mettre. Et ma mère qui hurle "Avec toutes les chaussures que tu as, ne me fais pas croire qu'il n'y en a pas une paire qui va". Allez lui faire comprendre vous.

J'ai donc fini avec mes compensées en bois Comptoir.

Le jour J, malgré les dernières semaines, pas de pluie, et un peu de vent. Pourtant, se marier dans le nord, c'est comme jouer à la loterie. Encore que vous avez plus de chance de gagner des millions. Même en plein été, notre magnifique (et pluvieuse) région n'en fait qu'à sa tête.

Néanmoins pas de pluie, un peu de soleil, suffisant pour nous éviter les pulls.

Petite surprise du temps: le voile de la mariée emporté par une bourasque de vent et qui nous fait tourner la tête plusieurs minutes avant de se poser... sur le toit de l'église, avant de redescendre et d'être attrapé par le marié. La classe ce marié.

En définitive, un marié amoureux (la marié aussi hein ?!) et une mariée émue puis morte de rire toute la soirée, conséquence de semaines de stress, d'agitation pour nous offrir un magnifique mariage.

Vraies bonnes idées: un bar à cocktail, un stand de bonbons, et une distribution de shooters aux gouts différents. (Impossible de vous dire s'ils étaient bons, bibi était Sam ce soir là).

Rentrée aux aurores avec de la musique plein la tête, des jambes en compote, et une très belle journée.



















jeudi 21 juillet 2011

Yiiiiiiii



Yiiii mon pull Gérard Darel ! Prends garde à toi Marilyn (genre) !








Ce pull est ma première vraie fringue de créateur, un peu chéros. Beaucoup chéros en fait. Je crois que je n'avais jamais acheté une fringue de plus de cinquante euros. Sauf les jeans bien sur, mais ça, je suppose que c'est le cas de toutes les malfoutues qui ont du mal à trouver un bon jean chez H&M.

C'est la troisième vraie belle pièce que je possède, avec mon mageunifique Gilbert et mon wondeurfule Marc Jacobs.

Je n'ai pas hésité trop longtemps, imaginant facilement le porter pendant dix ans.

Si si.

D'ailleurs je le porte sur ma photo de passeport. Quitte à avoir la même tête pendant dix ans, autant qu'elle soit correcte. Quelle horreur quand on y pense. Dans le genre pas photogénique du tout je pense que je dois décrocher la palme d'or (je tiens à remercier mes parents pour ce fabuleux don).

Donc bon, si j'ai une tronche dégueulasse, autant avoir un pull joli. Que les douaniers essayent de focus sur autre chose que mon teint luisant et mes cernes façon mer noire. Moi j'ai l'oeil charbonneux, mais par en dessous. La classe ou pas.

Enfin, faites pas attention à la qualité supérieure des photos (humhum), j'étais coincée entre mon lit, mon meuble tv et mon dressing, et si vous ne voyez pas le bas du pull, c'est juste que je portais un infâme pantalon de sport gris en molleton. Et que j'avais une flemme monstre de mettre un pantalon. (Bizarrement en écrivant tout ça je me rends bien compte que je suis une glandue finie).






mardi 19 juillet 2011

Brighton rocks

Laissez moi vous montrer un petit peu Brigthon. Si niveau boutiques j'ai été déçue (avouons que je suis difficile aussi), la ville m'a complètement conquise. Nous n'y avons passé qu'une journée et demie et n'avons pas vraiment eu le temps de visiter, à cause de l'homme qui a dépensé des millions chez Primark. (Non je n'exagère pas.) Vous avez remarqué comme le temps est loooooooong quand les hommes font du shopping ?!




Petites rues piétonnes, Lanes, dans lesquelles il fait bon se promener. Une ambiance très agréable, des gens partout, des petites boutiques plus différentes les unes que les autres. Magasins érotiques, friperies, déco, il y en a pour tous les goûts.



Quant au palais, avouons le, il dénote avec un style indien. Quant au parc, il est certes petit mais il est très agréable. Beaucoup d'anglais s'y retrouvent, et apparemment il y a toujours un groupe très décalé pour y jouer.















Enfin, la digue et la plage. En plein vent, je pense que ça se voit. Mes cheveux volaient dans tous les sens, adieu brushing ! La digue est très agréable, entre les deux pontons, dont le Britghon Pier. Sur la plage, manège et autres jeux, artisans and co.


Nous avons mangé un fish and chips sur la plage de galets. Enfin juste des chips pour moi.


On nous avait prévenus que les mouettes étaient téméraires, mais pour le coup, il fallait le voir pour le croire. Dès qu'elles aperçoivent un semblant de nourriture, ce n'est pas une mouette ni deux qui débarquent, mais toute une colonie de trente mouettes. Voir plus, je suis tellement térrorisée à l'idée qu'elles me fassent dessus que je ne pense à rien d'autre (cf photo de moi l'air constipé).


Bref bref pendant que nous mangions notre fish and chips (et notre énooorme cupcake), j'ai pu observer de mes propres yeux un vol de sandwich. Deux gamines étaient assises sur la plage, quant l'une d'elle pose la fin de son sandwich derrière elle. Pas trois mètres derrière elle, non juste 40cm. Et là, BAM ! Une mouette débarque et lui chourre son sandwich en plein vol. Et la BOUM, vingt mouettes sur le qui vive qui se ruent sur l'autre et manquent de peu une collision avec la tête de votre serviteure( moi même).


La prochaine fois à Brighton, j'amène un fusil à balles en caoutchouc ou que sais je pour repousser les infâmes envahisseures !